Petit évènement , Adamo a perdu sa première place au profit du plus gros vendeur de disques de 1964 : Enrico Macias , qui tient là un gros tube , Adamo reste néanmoins 2è et Christophe passe 3è
Dans le top 10 , on accueille directement le nouvel EP de Sheila......Attention , le champion de 1964 va t-il être détrôné par la championne de 1963 ?

"Les marionnettes" arrivent déjà alors qu' "Aline" est encore très haut.
RépondreSupprimerChristophe a le vent en poupe.
Tous ses succes de cette periode seront brises par la sortie prematuree des disques suivants..
RépondreSupprimerTout à fait il n'est pas rare de voir 2-3 EP classés en même temps......et il est vrai que çà pénalise les ventes finales .....
SupprimerCe nouveau business du disque, avec une jeunesse nombreuse et avide d'acheter ce qu'ils entendaient dans des émissions comme "Salut les Copains" (première en 62) a rendu fous les producteurs et les maisons de disque. Il faut produire et vendre ! Aux États-Unis, les "majors" (Columbia, etc.) pressent littéralement les artistes jusqu'à leur faire sortir deux albums par an ! Le premier album de Dylan sort aux USA le 19 mars 62, le deuxième le 27 mai 63, le troisième le 10 février 64, le quatrième le 8 août 64, le cinquième le 22 mars 65, le sixième le 30 août 65, le septième le 16 mai 66, etc. Bref, en 4 ans et deux mois, 7 albums studio ! Ce modèle a vite été imité partout et beaucoup d'artistes s'en sont plaints, beaucoup de groupes n'ont pas résisté à la pression. Et dans l'intervalle, bien sûr, les artistes sont sur la route. Quand vous vous intéressez à la scène de San Francisco à partir de 1965 dans des salles comme le Matrix, l'Avalon Ballroom ou le Fillmore Auditorium, vous êtes ébahis. Certains groupes comme Jefferson Airplane jouaient un set en début de soirée puis à nouveau en fin de soirée ! Bon, il est vrai que jouer permet aux musiciens d'acquérir de l'expérience, mais enfin. En France, vous croyez que Sheila disait : "Oh ! je ferais bien un disque !" Non, elle sortait à peine d'une séance d'enregistrement qu'on lui apportait de nouvelles chansons. En quelques années Claude Carrère est passé de simple producteur (distribué par Philips) à maison de disques indépendante puis distributeur. Pour parvenir à ça, il faut bosser à la manière de ces gens-là, c'est-à-dire faire bosser les autres, les artistes avides de succès, de reconnaissance, à qui on fait chanter parfois n'importe quoi (Nino Ferrer).
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